le muscle sUB-scapULaire

Cette technique simple est souvent  la grande oubliée car elle se pratique sous l’aisselle (un lieu qui rebute certains praticiens). Il est de plus difficile d’attraper la partie musculaire et le tendon concerné (il faut, pour cela, se frayer un chemin sous le grand pectoral). 

Le patient est en décubitus, le bras en ABD à 90° et en rotation externe (RE) = bras armé. Le praticien est placé assis du côté de la lésion à traiter. D’une main il soutient et maintient l’épaule en ABD 90°et RE, afin que le patient soit le plus relâché possible, de l’autre il applique son pouce par la pulpe sur trois points triggers : 
Le premier : le long de son insertion sur le pilier, partie basse. 
Le second : le long de son insertion sur le pilier, partie haute. 
Le dernier : sur la partie d’insertion tendineuse.

Une pression modérée est maintenue sur le point jusqu’à ce que le patient sente sa douleur diminuer, et/ou que le praticien ressente  un relâchement sous son doigt dans la zone traitée.Dans un second temps, le praticien referme l’ABD de 15° et la RE, afin de mettre un appui sur un tendon plus relâché. À l’issue de la pression on peut pratiquer un palper-rouler de la zone de compression, afin de libérer des infiltrats. Une contraction excentrique et concentrique du subscapulaire est décrite par Janet Travel en complément de cette pression, mais personnellement je ne la pratique pas, car je n’ai pas constaté un plus. 

Cliquez ici pour retrouver l’intégralité de l’article concernant cette technique dans les Echos de l’AFBO février 2021.

Auteur : Stéphane Beulay


AFABO, Béziers, France